Page 18 - Partitions De Leon
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La cantilation Biblique ressort d'une prise en compte de l'ANALYSE SYNrAXIQUE
1□ de la phrase, assumé par les massorètes de Tibériade.
L'intonation donnée au texte résulte des obligations rigoureuses que lui prescrivent les
règles traditionnelles de l'exégèse. i
1,0 Le texte est lu selon une syntaxe prescrte et contraignante qui empêche le lecteur
de solliciter le texte autrement qu'à travers le moule qui lui a été imposé.
En respectant les valeurs disjonctives et coajonctives des tahamim, nous avcms deux
□ interprétations différentes de la phrase Béréchit 32 verset
1i•r'
•
7.)I) 71, ,ru1? 1;;7 WtJ p:::i li? o:nzn
10 Laban se lève de bonne heure embrassa ses fils, ·(1Juis) ses filles; et les bénit;
'..
•
7.);rn 7,:::i.,, ,,rm::i'ï, 1'J:J'i P!L'J'1 p:i:::i 1::::i'i o:iw,,
□ ,.,,1,.., 110 Lavan se lève de bonne heure embrassa ses fils et ses filles, puis les bénit ;
Les signes de cantilation indiquent au lecteur les mots de la phrase qui doivent être regroupés
selon le sens, ou ceux qui doivent être marqués par une pause de la voix au cours de la
lecture imprimé à la phrase par l'intonation de la voix, guidée par les signes de cantilation, c'est
dire les Tahamim. «idées, sens» ou Neguinoth «modulation».
ID Les accents, outre qu'ils servent de signes d'inter- ponctions en marquant la coupe des
phrases, ils indiquent que les mots ont un ton. En effet, dans chaque mot comptant deux ou
10 plusieurs syllabes, il y en aune sur laquelle on appuie plus que sur le reste du mot, et c'est la
dernière ou l'avant dernière. Si c'est la dernière, le mot est dit millera « en bas» Exemple
Davar ou Dabar «, » ; Si c'est l'avant dernière, le mot est dit milhel « en haut »
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10 Exemple Layla «:'T7; » .
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 LES SIGNES DE CANTILATION des LIVRES EN PROSE
 Quand un mot est court, c'est dire monosyllabique, il est généralement relié au mot précédent ou suivant par un trait d'union appelé maqquéf joignant. En ce cas, le second mot seul a un ton et, par conséquent, peut seul recevoir un accent, exemple:
Béréchit 1 v.3 : iiN-"':"l"'i "
Les particules, surtout telles que im , el , al , sont privées de ton. Les noms ségolés sont 0 souvent traités comme des monosyllabes. Vayi - herev. Les dissyllabes reliées par le sens ont
aussi quelques fois le maqquef, exemple Chiva- hassar (dix sept) . Vayiten - lanou «et il nous a
donné .Plusieurs monosyllabes peuvent être reliés les unes aux autres
Exemple Béréchit 25 verset 5. : 0 'i1,·iwN•,•riN
,, •:-; T •;
La plupart des accents se mettent à la syllabe tonique au-dessus ou au-dessous de la Li consonne et marquent ainsi la place du ton. Quelques-uns cependant, appelés post-positifs, à
savoir « zarka, tsinor,Ségolta, Kadma ou pachta, talcha quétana », se mettent à la
gauche du mot, et d'autres appelés prépositifs, à savoir: « yétiv, talcha guédola et dérhi, » 0 se mettent à la droite du mot, quelle que soit la place du ton. On répète le signe quand il n'est pas
sur la syllabe tonique, surtout le Kadma, en le mettant une seconde fois sur la syllabe tonique,
exemple: 17:j.,, .Quand le mot est long, il peut recevoir 2 tons, le Méteg ou le Holerh. 0 0



















































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