Page 17 - Partitions De Leon
P. 17
Le point de départ de l'accentuation est la division du texte biblique en versets : ( Pessouquim ).
Cette division est marquée dans les exemplaires ordinaires par le silouk petit trait sous le mot. Suivi par deux points placés verticalement à la fin de chaque verset, ce Taham prend le nom de : SOPH PASSOUK.
Les versets sont plus ou moins longs, mais ils ont au minimum trois mots, dont deux au moins doivent être accentués. exemple : Béréchit 46 / 23.
C"WM ,,•.,:l .
Les accents se divisent en :
[1 l!1- r,r
'Q[ lJ[
O[
Dt:
D[
Dl: DL
IOL
Cl Ul.
,· ·•. '
DISJONCTIFS ou NODAUX et en héb reu MAPHSSIQUIM
LJl.
,._,
t
[
✓
Leur classement s'imposait pour rendre compte des subordinations relatives à l'intérieur du verset, dont le découpage sémantique, est une des propriétés du système de Cantilation. Chaque verset, aussi court qu'il soit, peut être divisé en deux parties. Ces parties, si elles sont elles-mêmes assez longues, peuvent être à leur tour coupées en incises et ainsi de suite.
C'est ce que l'on appelle le système de dichotomie.
Dans ce système, les césures sont toujours subordonnées les unes aux autres, même
quand parfois leurs sens exigerait de la coordination. Il peut arriver que l'on emploie plusieurs fois de suite le même accent disjonctif, mais alors la valeur disjonctive du premier est supérieure à celle du second et ainsi de suite.
L'emploi de certains accents, que nous verrons par la suite, est en relation avec la distance entre les pauses : telle pause est marquée par un accent moins fort, si elle est rapprochée d'une pause supérieure.
··:
et
CONJONCTIFS ou SUBORDONNES et en hébreu MECHARHTIM
Les premiers seuls indiquent réellement la coupe des phrases. Les autres relient les mots entre eux. Par leur cadence, leur musicalité et leur fo1me, Ils indiquent exactement leur rôle dans la phrase, qui sera décrit un peu plus loin.
Les MAPHSSIQUIM effectuent un découpage sémantique de chaque verset.
Les MECHARHTIM relient les mots .
Les Tahamim sont nécessaires pour mettre de la clarté dans le sens des paroles et de l'ordre dans les discours ; de se reposer sur tel mot, et de s'arrêter sur tel autre, afin d'établir une liaison avec un troisième.