Page 117 - Mémoires et Traditions
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Prières et Traditions
LE ChABBATh
L’ACCUEIL DU ChABBATh OU vENDREDI SOIR
Juste avant l’office de min’ha, on commence par les hachkavot. S’il y a des retardataires, elles sont refaites à la fin de l’office. On poursuit avec « Chir Hachirim » (Cantique des Cantiques écrit par le roi Salomon) dont la lecture a été instituée par le grand rabbin Jacky Amar. Cependant, le « Chir Hachirim » n’est pas lu en été.
L’accueil du chabbath se fait avec « Mizmor léDavid... » (Ps. 29) puis nous continuons avec « Bame Madlikin... » (Chabbath, II). Cette dernière prière n’est pas récitée le vendredi qui précède une fête. Ensuite, l’office se poursuit avec « Le’ha Dodi... ». Le ministre officiant est alors près de la téba. Ce dernier chante « Amar Rabbi Eléazar » suivi par le kaddish al Israël récité par les fidèles. Il commence ensuite « Mizmor Chir Leyom Hachabbath ». Pendant le 17 tamouz et le 9 av, « RaouBanim » et « Vechamérou... » (Exode, 31) sont seulement lus. Dès que la amida et sa répétition sont finies, on récite le kaddish titkabal. Le rabbin prononce son discours puis le ministre officiant chante le kiddoush et annonce les horaires du lendemain. L’office s’achève avec les prières traditionnelles. Depuis l’installation du président Elie Balmain en 1999, un kiddoush pour les jeunes a été institué à l’issue de l’office.
ChA’hARIT
La « Chira » est chantée mais lors du chabbath Bechala’h, elle est dite avec le taam elion. Après le kaddish titkabal, le ministre
officiant annonce les horaires des offices et les honneurs religieux. Les personnes honorées se présentent devant l’arche sainte ; les portes s’ouvrent et le ministre officiant chante « Barou’h Hamakom... »
Le ministre officiant prend le séfer Torah et chante « Chema Israël » et le donne à un fidèle. « Gaddélou » est chanté pendant l’accompagnement du séfer entre le héchal et la téba. Le héchal est fermé lorsque le séfer Torah a été soulevé devant le public. L’administrateur de service, qui se tient à la téba durant la lecture annonce les honneurs religieux au ministre officiant qui appelle alors les fidèles désignés.
L’ordre de la montée se fait de la façon suivante : d’abord le Cohen, puis le Lévi et les autres personnes désignées. Selon Edmond- Maurice Lévy qui tenait cette coutume des anciens membres, les places 3 et 4 étaient réservées à une personne que la communauté voulait honorer et à un fidèle. Le bar mitsvah est toujours à la cinquième montée. Viennent ensuite les suppléments de lecture avec trois versets.
S’il y a un ‘hatan (nouveau marié), il monte après le maftir. Une fois la lecture terminée, le rabbin prend la parole. Sinon, il récite les bénédictions pour la République Française et pour l’Etat d’Israël. S’il s’agit d’un chabbath avant rosh ‘hodesh (premier jour du mois) ou avant un jour de jeûne, le ministre officiant récite « Yéhi Ratson... ».
L’office se poursuit alors avec « Yé’hi ‘Hasdé’ha », « Achrei », « Imlor » et enfin le « Mizmor ». Le séfer Torah est ainsi accompagné et, avant « Chouva Limona’h », des bénédictions pour les malades sont dites. Ensuite, le ministre officiant récite le kaddish avant l’office de moussaf qui se fait sans répétition. L’office s’achève avec le kaddish al Israël, « Alénou Léchabéa’h » et « Adon Olam ».
Philippe Ginsburger, président du temple Buffault de 1981
à 2000.
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Les huissiers Mardochée Berrebi et Raymond Attal.
Le rabbin Didier Weill,
le grand rabbin Jacky Amar,
les ministres officiants Jérémie vacrate et Philippe Darmon lors d’un mariage.