Page 6 - Bulletin n°46
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Aimer notre prochain c’est le faire exister
jean-claude saada
ARosh Hashanah, chacun(e) d’entre nous va examiner sa conscience, faire le bilan des actions passées lors de l’année écoulée, en vue de prendre de bonnes résolutions pour l’année à venir. De plus, avant Yom Kippour nous demandons pardon à celles et ceux que nous pouvons avoir offensés ou plus simplement vexés. Donc, la qualité de nos comportements est fondamentale dans notre relation aux autres ; nos sages nous le disent et nous le redisent. Cela ne nous empêche pas d’être trop souvent maladroits, et de froisser involontairement nos semblables.
Dans cette recherche d’amélioration de nos rapports avec les autres, permettez-moi, en ma qualité de professionnel de la communication, de vous soumettre quelques règles simples et facilement applicables qui épanouissent les rapports entre les humains.
Le principe primordial pour qu’une relation soit réussie est de ne pas apparaître « dangereux ».
Autrement dit, avoir un comportement qui n’attise pas ces instincts. Apparaître pacifique et agréable.
C’est absolument fondamental.
Pour éviter ce fiasco, quelques conseils :
• SOURIRE
Certains sont naturellement souriants, et c’est tant mieux pour eux. Mais d’autres, non. Or, le sourire est un ingrédient d’humanité visible. Sourire, c’est déjà donner de soi. Mais attention, le sourire ne se limite pas à étirer plus ou moins les lèvres, le sourire s’exprime dans les yeux. Faites une petite expérience, prenez des photographies de personnages souriants. Cachez le bas du visage et observez le regard ; couramment, les yeux ne se plissent pas, le regard n’est pas raccord avec la bouche... Ce sourire sonne faux, au même titre que ceux qui en font trop, le sourire excessif laissant apparaitre une dentition carnassière.
Le sourire n’est pas une mimique, il se doit d’être sincère. Eclairant le visage, il se révèlera fréquemment réciproque ; et même si votre sourire ne vous est pas rendu, ne vous refermez pas.
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Pour cela, laissez-vous guider par votre nature en ayant toujours soin d’arborer un sourire cordial pour dire bonjour ou bonsoir...
Montrez que vous êtes heureux de cette rencontre.
Et au-delà du premier contact, sourire est une grâce quotidienne que nous faisons à notre entourage. Nous leur avouons ainsi que nous nous plaisons avec eux... n’est-ce pas là un joli cadeau ?
• SERRER LA MAIN
On vous présente quelqu’un, femme ou homme. Une poignée de mains. Vos phalanges sont écrasées sous un étau, ou bien la main tendue est molle comme une guimauve. Que pensez-vous en vous- même ? Vous n’appréciez vraisemblablement pas, car l’écrabouilleur veut apparaitre dominant, et la mollesse vous semble indifférence ou apathie. Deux caractéristiques à l’opposé de notre propos.
Dans nos cultures, la poignée de main compte, elle est un code social généralement acquis et usité par presque tous. C’est le contact physique qui va constituer l’amorce de la relation.
L’attouchement corporel par le biais de la main n’est pas anodin. Quelques consignes doivent être suivies, qu’il n’est pas inutile de rappeler, même si la plupart sont déjà connues de vous :
- La pression doit être raisonnable et franche. Si notre pression est insuffisante, il faut l’accentuer, si elle est trop forte, l’adoucir
- La main doit être prise ; rien de plus désagréable que des doigts en bec de canard qui effleurent l’autre furtivement
- La main doit être sèche et, dans la mesure du possible, d’une température sans excès
- Et, surtout, la poignée de main doit être soulignée par le sourire et un regard franc
Mettez de la sympathie dans votre poignée de main, vous serez étonnés des résultats.
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